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Panorama biologique, philosophique et littéraire d’une solution écologique : la sous-optimalité

Par : Morgane Gaillard, Clémentine Lessard, Paula Schulz, Kamela Nikolla, Anaïs Cognet, Rapahelle Raynaud

« A l’heure des mutations planétaires accélérées par l’anthropocène, la nécessité d’une politique de la Terre s’affirme et amène avec elle de nouveaux questionnements. De quelle manière faire entrer tous les êtres, humains et non humains, en politique ? Comment penser au sein du débat politique le rapport de coexistence entre les êtres et les pratiques qui les convoquent ? Fondées sur le cloisonnement des disciplines et sur l’abstraction rationaliste, les modalités d’échange qui régissent aujourd’hui notre rapport à l’environnement favorisent déracinement, contrôle social et inaction. Face à ces sources d’instabilité et d’antagonismes nocifs, de nouveaux repères se dessinent… Au croisement des avancées de la recherche en histoire, biologie ou philosophie, cette Station propose de mettre en lumière des paradigmes critiques à même de recomposer un monde commun. Principes actifs dans l’évolution, la lenteur, l'aléatoire, l'hétérogénéité et l'inefficacité individuels sont à la base des capacités d'adaptation des systèmes organiques. A l’initiative du biologiste Olivier Hamant et des étudiants de la Section Anthropocène de l’ENS Lyon, il s’agira de repenser notre technosphère à partir des processus vitaux mis en évidence par les avancées de la biologie. En alternative aux dogmes basés sur l’optimisation et la compétitivité, quelles alternatives politiques se dessinent dès lors que l’on considère la sous-optimalité du vivant comme modèle applicable à l’organisation collective ? »

Sous la tutelle du professeur de biologie Olivier Hamant, nous avons décidé de travailler sur le thème de la « sous-optimalité ». Nous étions un groupe de six : Clémentine Lessard, Paula Schulz, Kamela Nikolla, Morgane Gaillard, Anaïs Cognet et Raphaëlle Raynaud. La « sous-optimalité » est un concept propre à l'ère anthropocénique : il s'agit de remettre en question les principes d'efficacité, de croissance, de vitesse qui régissent notre société. Nous nous sommes demandés comment la nécessité d'optimiser les rendements, le temps ou encore la sécurité peut finalement nuire au système. Nous avons échangé les hypothèses, interrogations et réflexions en nous basant sur nos connaissances et nos compétences respectives : en biologie, en philosophie, en littérature. 

Nous avons pu présenter le résultat de nos recherches à l'Institut d'Art Contemporain de Villeurbanne, dans le cadre de son cycle de recherches Vers un monde cosmomorphe . De fait, le laboratoire « Espace cerveau » de l'institut organise des cycles de conférences, les « stations », autour des enjeux émergents du cosmopolitique et en collaboration avec des artistes.


Pour en savoir plus: http://www.laboratoireespacecerveau.eu/index.php?id=761